Les Engagements Cremoa


Notre planète n’est pas au mieux de sa forme, nous le savons tous, et nous avons tous notre rôle à jouer ; Cremoa y compris.

Cremoa s’engage à faire son maximum pour ne pas être un acteur de l’aggravation de la situation. Certes, nous sommes une société trop modeste pour avoir l’ambition d’avoir un impact majeur, mais chaque geste compte ; le premier étant le choix des matériaux :

Le bois 

Et oui, en bon menuisier, Cremoa utilise du bois ! Mais si c’est bien fait, c’est pas si grave ! C’est pour cela que le bois employé par Cremoa a presque toujours une origine durable certifiée.

Cremoa s’engage à toujours faire son maximum pour orienter ses clients en priorité vers du bois naturel, plutôt que ses dérivés, tels que l’OSB, le mélaminé ou encore le MDF. Si ces matériaux ont la vertu de réutiliser des déchets de bois, ces derniers sont maintenus ensemble par l’utilisation massive de colles, dégageant, pour beaucoup, de grandes quantités de COV (Composé Organique Volatil).

Dans le bois, rien ne se perd, tout se transforme.

Chaque fois qu’une planche est coupée, elle génère une chute plus petite, mais Cremoa trouvera toujours un moyen de l’utiliser à  son tour, pour réaliser un objet plus petit

Chaque fois qu’une planche est coupée, elle génère de la sciure. Cette sciure est confiée par Cremoa à des propriétaire de toilettes sèches, ou a des fabricants de pellets de bois destinés au chauffage.

Les essences

Cremoa fait le choix de ne pas utiliser de bois exotiques (sauf exceptions) pour l’impact environnemental qu’ils représentent.
Par définition, le bois exotique ne vient pas d’ici, et son seul transport est responsable d’une production astronomique de CO2.
Non content de devoir être acheminés, ces bois proviennent bien souvent de pays ne parvenant pas à garantir la durabilité de l’exploitation de leur forêts. En effet, ces arbres, coupés massivement ne sont que très rarement remplacés, car leur suppression est le prétexte à l’artificialisation des sol. Lorsque les essences les plus intéressantes ont été prélevées, le reste est bien souvent sommairement brûlé, emportant avec lui un pan dramatique de notre biodiversité.
Cremoa ne vous proposera donc pas de meubles fait de bois d’Afrique tels que l’Okoumé ou le Wengé, ni de bois d’Amérique du Sud tels que le Palissandre ou l’Acajou, ou encore le célèbre Teck nous venant tout droit d’Asie
L’utilisation de tels essences est d’autant plus dommage que nous disposons déjà en Europe de bois tels que le Chêne, le Châtaigner, ou le robinier capable de rivaliser autant en terme de caractéristiques mécaniques que de résistance en extérieur, ou encore le hêtre, le noyer ou le frêne, dont les couleurs et les nuances rivalisent avec l’Acajou, le Palissandre ou le Balsa.
Et si cela ne suffit pas, il est encore possible de teinter un bois avec des produits et procédés naturel et ainsi offrir, même au Platane, le noir profond de l’Ébène.

Les colles
Cremoa cherche a favorisé, chaque fois que c’est possible, les pièces massives et les assemblages non collés. pour le reste, Cremoa utilise de la colle à bois vinylique sans formaldéhyde et à faible émission de COV (Composé Organique Volatil).
 
La finition
Par amour de l’aspect naturel du bois, et dans l’absolu, Cremoa essaye toujours de réduire au maximum sa consommation de peinture. Si un client souhaite malgré tout une finition peinte, la peinture utilisée sera systématiquement de la peinture en phase aqueuse, dite peinture « à l’eau ».
Il en va de même pour le vernis : Cremoa cherchera en priorité à réaliser une finition naturelle du type encaustique (encaustique maison réalisée à partir de cire d’abeille bio et huile de lin bio, sans solvant) ou huile (huile de lin bio ou huile d’abrasin). Si un client souhaite malgré tout une finition vernis, ce dernier sera systématiquement en phase aqueuse.
Cremoa utilise à ce titre un verni certifié contact alimentaire, garantissant l’absence de COV (Composé Organique Volatil).

 

Pourquoi est-il essentiel d’utiliser du bois certifié durable ?

Cremoa réalise du mobilier, des jouets, et de nombreux autres objets fonctionnels ou de décoration en bois. Est-ce si grave ?

Tout arbre absorbe (globalement) du gaz carbonique (CO2) responsable de l’effet de serre en le stockant en son sein sous forme de carbone, et relâche de l’oxygène (dioxygène, O2) que nous respirons. Dans l’imaginaire populaire, il est donc souvent dramatique de couper un arbre. Dans les fait, le carbone que l’arbre a stocker tout au long de sa vie n’est pas relâché dans la nature comme par magie au moment de son abatage, mais reste piégé au cœur du bois aussi longtemps qu’il reste sous sa forme de bois.

Le bois est l’un des rares matériaux qui aura absorbé plus de CO2 qu’il n’en aura dégagé lors de son obtention.

Il n’est donc pas si grave d’utiliser du bois, à quelques condition près :

– Le CO2 reste stocké aussi longtemps que le bois n’est pas détruit (jusqu’à ce qu’il soit brûlé ou pourrisse, par exemple), il faut donc le conserver convenablement, et l’utiliser avec raison,

– Le stockage de CO2 dont il était responsable doit perdurer après lui. Comment un arbre peut-il encore emmagasiner du CO2 après avoir été abattu ? Il ne peut pas. Il faut donc planter un autre arbre (et même plusieurs) pour le remplacer. C’est ce qui est garanti dans les exploitations durablement gérées ; il est donc primordiale d’utiliser du bois dont l’origine est certifiée durable.

Quelques exceptions :

Vous trouverez, sur notre site, des objets ou du mobilier réalisés dans certaines essences qui ne semblent pas venir de forêts locales ni du genre d’essence qui puisse seulement être maintenu dans une forêt durablement gérée (platane, if, lilas…) ; et qui pourraient vous amener à penser que Cremoa n’emploie pas uniquement du bois issu de forêts durablement gérées… et vous avez sans doute raison…

Mais ces objet n’en ont pas moins une origine louable :

En effet, dans un soucis de valorisation d’une ressource qui nous est précieuse à tous, Cremoa emploi aussi du bois cédé par des particuliers, issu d’élagages, de coupe d’assainissement (arbre mort/malade), du bois de récupération, ou du bois d’une certaine valeur sentimentale que certains clients auraient souhaité voir valorisé.